«Il était une fois un Slorin au nom monosyllabique qui aurait dit: une niche pour chacun et chacun dans sa niche.»
Deux Slorin sont sur la route vers un village, dans un coin relativement reculé du pays. Un danger semble les attendre, celui d'être découvert pour ce qu'ils sont réellement.
Le Slorin est une création propre de cette nouvelle. si on devait lui chercher un correspondant dans la galaxie Frank Herbert, je pencherais pour une sorte de danseur-visage doté de capacité psychique. Une sorte, car cet être, le Slorin, est réellement polymorphe, au-delà des formes hominoïdes, il peut prendre la forme d'animaux, végétaux ou autre. C'est un aspect physique qui permet d'ancrer l’œuvre dans la SF, mais c'est surtout une caractéristique qui permet de soutenir la métaphore filée dans cette courte nouvelle.
Aussi, le Slorin se doit de ne jamais trahir sa niche. En fait, la signification de cette maxime citée tôt dans le texte et qui semble motiver les protagonistes dans leurs faits et gestes va prendre du sens lorsque dans le développement de la nouvelle, le lecteur est amené à comprendre les motivations et principes des Slorin.
Cette signification aide aussi à décoder le titre de la nouvelle. Dans la VO «the Featherbedders», dans la version traduite par Dominique Haas «les Marrons du Feu». Le concept de «featherbedding» recouvre un comportement que l'on peut retrouver dans les organisations et qui consiste pour les agents à recréer autour d'eux les conditions du maintien de leur activité, à créer une situation de rente et d'auto-occupation: un peu comme Shéhérazade qui tous les soirs débute une nouvelle histoire pour ne jamais la terminer le lendemain, les agents conditionnent la non extinction de la source de leur occupation.
C'est ce pour quoi les Slorin sont des spécialistes, et un secret qu'ils cherchent à préserver. Toute l'ironie résidant dans le fait qu'eux mêmes, sortes de parasites, sont en fait exploités pour leur capacités par d'autres entités.
Publiée une première fois en Août 1967 dans Analog Science Fiction, montée sur un double ton mêlant mystère et humour, la courte nouvelle se veut critique envers les comportements parasitaires qui peuvent se développer dans nos sociétés. Cette œuvre s'affiche définitivement dans le grand paradigme de Frank Herbert comme nous avons pu l'aborder dans une précédente chronique.
Aussi, le Slorin se doit de ne jamais trahir sa niche. En fait, la signification de cette maxime citée tôt dans le texte et qui semble motiver les protagonistes dans leurs faits et gestes va prendre du sens lorsque dans le développement de la nouvelle, le lecteur est amené à comprendre les motivations et principes des Slorin.
Cover original par Chesley Bonestell |
C'est ce pour quoi les Slorin sont des spécialistes, et un secret qu'ils cherchent à préserver. Toute l'ironie résidant dans le fait qu'eux mêmes, sortes de parasites, sont en fait exploités pour leur capacités par d'autres entités.
Publiée une première fois en Août 1967 dans Analog Science Fiction, montée sur un double ton mêlant mystère et humour, la courte nouvelle se veut critique envers les comportements parasitaires qui peuvent se développer dans nos sociétés. Cette œuvre s'affiche définitivement dans le grand paradigme de Frank Herbert comme nous avons pu l'aborder dans une précédente chronique.
«Rappelle-toi que tu es le rejeton de Sumctroxelungsmeg. Il fallait quatorze-mille battements de cœur pour prononcer le nom de ton aïeul-gelé. Vis dans la dignité.»
***
cet article est publié dans le cadre du Défi Frank Herbert
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Salut ! Laissez moi donc un message, à défaut de me jeter des cacahouètes par dessus la grille... :P