The King's Fifth


   Un livre de Scott O'Dell publié en 1966 et disponible en français sous le tire "La Route de l'Or". L'auteur est essentiellement connu aux USA pour ses romans destinés à un jeune public et dont l'action se déroule dans des contextes historiques. Il reçut pour sa contribution littéraire le International Andersen Award en 1972.

   Ce qui m'a amené à lire ce livre, c'est essentiellement sa relation à la renommée série télévisée "les Mystérieuses Cités d'Or" (voir ici, ici et ) qui en 1983-84 sur 39 épisodes nous faisaient suivre les aventures de Estéban, Zia et Tao en route dans les Andes, vers les-dites Cités d'Or. En effet, sur les crédits, au générique de fin, il est explicitement fait une référence à l'auteur (plus qu'à l'ouvrage d'ailleurs)



   La similitude TV-Lire se bornera aux noms des personnages et la quête initiale (la recherche des Cités d'Or), la série télé ira beaucoup plus loin que le livre en terme de fantasy & SF; géographiquement aussi, le livre place l'action au nord-Mexique et sud ouest américain (USA), alors que les MCO se déroulent essentiellement en Amérique du Sud. La trame du roman, elle, est très ancrée dans une réalité historique et, si toutefois d'inspiration fantastique dans les lieux visités, avec les deux pieds fermement vissés dans le sol. Les lieux et peuples paraissent fantastiques, simplement parce qu'ils sont neufs et étranges aux yeux des Conquistatores.

tentative de résumé :
   Au temps des Conquistadores, en 1541, Estéban de Sandoval, un jeune cartographe est retenu dans la prison de San Juan de Ulùa à Vera Cruz, en Nouvelle Espagne sur la façade du Golfe du Mexique. Deux chefs d'accusation pèsent contre lui : Meurtre et substitution au Quinto Real, le Cinquième du Roi, un impôt dû pour toute richesse trouvée. En effet, Esteban est le dernier survivant d'une troupe de mercenaires à la recherche de l'or de Cibola et lui seul sait où se trouve l'or.
   Depuis sa cellule, en attendant son procès, puis entre plusieurs séances, il raconte son épopée au sein d'un groupe mené par Capitaine Blas de Mendoza, homme d'épée que seul l'or motive, et composé du père Francisco obsédé par sa mission évangélique, de Roa and Zuñiga les compères d'infortune de Mendoza et de Zia Troyano la très jeune indienne nayarite qui sert de guide et interprète. De villes en villes, de combats en déceptions, les hommes poursuivent inlassablement leur route vers l'or toujours plus profonds dans les montagnes, plaines et vallées de contrées souvent hostiles jusqu'à y perdre leurs âmes et leurs vies; consommés par leurs désirs, ils ne peuvent plus être eux-mêmes et tous en paient le prix fort.

   Très facile a lire, je recommande la lecture de ce roman, qui, s'il peut paraître léger sur la description des personnages, reste très passionnant dans la tension grandissante qu'il procure avec l'habile alternance entre passages de narration (Estéban raconte son aventure) et les scènes de procès (dialogues à double tranchants entre parties intéressées) : ainsi on découvre au fur et à mesure ce qu'il s'est passé, comment chacun cherche à récupérer le magot et ce qu'il va finir par advenir de Estéban.

extrait :
   It is dark night on the sea but dusk within my cell. The jailer has gone. He has left six fat candles and a bowl of garbanzos that swim in yellow oil.
   I am a fortunate young man. At least this is what the jailer said just before he closed the iron door and left me alone.
   He stands in the doorway and says under his breath, Garbanzos, a slice of mutton, the best oil from Ùeda! Who ever has heard of such fine fare in His Majesty's prison? And do not forget the candles stolen from the chapel, for which I could be tossed into prison myself. Worse, mayhap."
   He pauses to draw a long finger across his throat.
  "Remember these favors," he says, "when you return to the land of the Seven Cities. Remember them also if by chance you do not return. Remember, Estéban de Sandoval, that I risk my life in your behalf!"

 Au revoir... à bientôt ! :)
.

Commentaires

  1. Ah ha ! Tu en as parlé à Ferocias ?

    RépondreSupprimer
  2. Ferocias ? un ennemi mortel de She-ra ?

    RépondreSupprimer
  3. Non, celui des Peuples du Soleil :P ?

    RépondreSupprimer
  4. Je connais ce roman dans sa version française. Quand on compare les deux (Route de l'or et MCO) c'est en effet étrange de voir que Jean Chalopin et Bernard Deyriès aient souhaité cette mise au générique.

    RépondreSupprimer
  5. Je m'autorise un comparatif : dans le générique d'ouverture (version originale) de Nadia (http://bit.ly/dSiAJA) il est écrit que l'histoire s'inspire du roman Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Dans les 2 cas, la relation Livre - Anime est du même ordre, à savoir que la liberté d'interprétation est 'énorme'. Cela ne répond malheureusement pas à la question. à suivre...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Salut ! Laissez moi donc un message, à défaut de me jeter des cacahouètes par dessus la grille... :P