The "fine" City


l'Archipel de quelques 63 îles et îlots abrite un étonnant regroupement de 4 cultures : chinoise (70% de la population), malaise (15%) et indienne (10%), par dessus laquelle s'ajoute une nécessaire influence occidentale du fait de son active participation aux échanges mondiaux et à sa modernisation. Sous des températures équatoriales qui oscillent entre 24° et 31°, tout ce petit monde se côtoie pacifiquement, mais ne se mélange pas. Connu pour son faible taux de criminalité, Singapour se distingue par cette capacité à maintenir sur un faible espace des populations très différentes.


Le pays n'est pas réputé être une grande démocratie : le parti majoritaire est au pouvoir depuis 1959, date à laquelle le pays put commencer à s'auto-gouverner avent de gagner son indépendance en 1963. Une grande stabilité qui s'entretient par - entre autre - un certain contrôle de l'immigration qui pousse l'administration à régler la distribution de la population dans les condominium des zones d'habitation. Ce qui permet aussi de tenir la population en ordre, c'est un système législatif sévère (la peine de mort est en vigueur) dont les premiers signes se lisent sur les affichettes qui indiquent aux usagers des espaces publiques les interdits et leur contraventions (excessivement chères) et dont l'exemple le plus connu et la fameuse interdiction de la gomme à mâcher (interdite de vente). Cette situation est à l'origine du sobriquet "the fine city".


Il est facile d'apprécier la ville. Mais il est plus difficile d'en comprendre les codes. Si le développement fait de la ville une oasis occidentale en Asie du sud-est, la population vie selon des normes et valeurs qui se reflètent pour tout ou partie dans le système sociétal : à ce sujet, 3 lignes ne sauraient suffire, et la maxime "l'habit de fait pas le moine" prend tout son sens ...


Pour ma deuxième visite sur cette île, malheureusement, il n'y a pas eu grande occasion de parcourir tous les recoins - le calendrier fut assez court et chargé. Toutefois, l'énorme satisfaction de goûter à quelques températures définitivement estivale et d'apprécier les cuisines locales. Entre autres. Pour 4SGP$, les "cantines de quartiers" vous proposent un choix d'échoppes entre les 3 principales cultures : cuisine chinoise, malaise ou indienne. Les boutiques pour mets et pour boissons sont généralement distincts. Blottis au pied des condominiums, ces espaces communautaires sont gérés collectivement : les tables et sièges sont fixés au sol, les couverts sont communs et l'entretien (propreté des lieux et des couverts ) est assuré par une centrale. Ainsi, l'usager n'a qu'à se rendre à l'échoppe de son choix, passer commande, prendre son plat sur un plateau puis se choisir une table libre. Le repas une fois consommé, il suffit de quitter la table, le service s'occupera de débarrasser.

un peu plus sur Singapour : voir les micro-reportage de universcienceTV :


Les calaos, une espèce d'oiseaux disparue de l'île depuis plus de cent ans et aujourd'hui réintroduite. Grâce aux webcams placées à l'intérieur d'un nid, les chercheurs ont fait une découverte étonnante : les calaos sont capables de cannibalisme.

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Construction de tours bioclimatiques. Recycler l'eau de pluie, filtrer les rayons du Soleil et assurer une climatisation naturelle grâce à la végétation omniprésente : tels sont les objectifs de ces nouvelles "tours vertes"



fabrication d'une eau recyclée et potable. La Newater, c'est son nom, couvre 30% des besoins en eau de la ville. D'une extrême pureté, elle est aussi utilisée par l'industrie pharmaceutique et celle des semi-conducteurs.



un institut pour la recherche en immunologie humaine. Dirigé par Philippe Kourilsky, ancien directeur de l'Institut Pasteur, Biopolis regroupe plusieurs centaines de chercheurs venus du monde entier...


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